Pourquoi l’aussie ?

Mon but ici n’est pas de vous décrire le berger australien (vous trouverez sans problème des informations avec votre moteur de recherche préféré) mais plutôt ce qui m’a amenée à choisir cette race.

En effet, il y a environ 350 races reconnues par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), alors pourquoi le berger australien ?

Un chien de berger…

Comme son nom l’indique, le berger australien est historiquement un chien de berger.

Cela signifie que l’homme a sélectionné chez cette race des qualités qui en font un chien intelligent, capable d’initiative et faisant preuve d’une grande dressabilité. Pas étonnant que les chiens de bergers trustent les podiums d’un grand nombre de sports canins !

malinois
Parmi les races historiquement bergères certaines se sont résolument orientées vers la garde et l’utilisation, je pense notamment aux bergers allemands et belges dont la plupart des lignées ont troqué l’atavisme originel du troupeau au profit du mordant.
Pour ma part, je trouve ces chiens très intéressants à travailler, mais je ne m’accorde pas forcément avec leur caractère bien trempé.

shapendoes

… qui a gardé son atavisme…

Les races toujours sélectionnées au troupeau de nos jours ont conservé une soumission naturelle, bien utile au quotidien. Elles témoignent souvent d’une finesse de caractère permettant d’ajuster précisément le dressage. Certaines sont parfois jugées trop sensibles, mais ce défaut ne les pénalisent que dans les mains de conducteurs inadaptés.

Border collies bien sûr, mais aussi bergers des Pyrénées, shetlands, beaucerons, kelpies, briards, shapendoes etc… la diversité de ces races provient de leur origine géographique, mais surtout de l’environnement de travail pour lequel elles ont été sélectionnées :
* type de bétail : ovins, bovins, caprins, volailles, …
* taille du cheptel : quelques têtes à plusieurs milliers
* relief et climat : travail en plaine, en montagne, ….
* mode de travail : conduite fine (tri du bétail), garde, protection…

… et qui est polyvalent !

Revenons-en donc à notre berger australien (qui est en fait américain) sélectionné pour conduire et garder les troupeaux dans l’Ouest des Etats-Unis. Dans ces ranches le mot d’ordre est « versatile », que l’on pourrait traduire par « polyvalent » : le chien doit pouvoir travailler sur tout type de bétail (ovin, bovins, volailles), et s’adapter au multiples situations occasionnées par l’élevage extensif (tri, transhumance, garde, etc…). Il doit être aussi bien capable de tenir tête à un taureau menaçant que de maîtriser sa puissance face à un simple canard.

Par ailleurs le chien était considéré comme un membre de la famille, qu’il se devait de protéger dans ces lieux isolés, et passait donc ses soirées proche de ses maîtres au coin du feu.


Le berger australien est donc un chien adaptable, endurant, maniable et dévoué. Il possède en particulier ce « will to please » que j’aime tant, et c’est la raison pour laquelle j’ai jeté mon dévolu sur cette race !

Vous voulez en savoir plus ?
Vous pouvez consulter le site du CFBA pour connaître l’historique de la race et le standard FCI
Vous pouvez consulter aussi le site l’ASCA, (club historique du berger australien avant sa reconnaissance par la FCI en 1996) et notamment son standard originel. Pour les non-anglophones, rdv sur le site de l’ASCF.

Et venez lire ma page sur les différentes lignées du berger australien !

Avec Diamant dans le rôle du malinois, Babou dans le rôle du shapendoes, et Django dans le rôle du berger australien… merci à Dany et Anne pour les photos !